QUI EST SIGRID ?

HASARD OU DESTINEE ?

Juillet 2001. En flânant dans les rues de Roscoff (29), Sigrid CAPONY pousse les portes d'une galerie d'art. Là, avec un professeur de peinture à l'huile, elle évoque son goût pour le dessin et décide de prendre une leçon d'essai...

La semaine suivante, elle termine son premier cours et réalise l'étude ci-contre. Le déclic est fait !

Dès lors, les leçons vont s'enchaîner ; trois mois plus tard, le 10 octobre 2001, Sigrid réalise son premier tableau sur toile : « Les Enfants de la Plage » (ci-dessous).

Ce tableau portera, pour la première fois, la signature du pseudonyme de Lisa, choisi en hommage à sa mère, Mona, ancienne élève des Beaux Arts de Toulouse. Plus tard, Sigrid suivra les traces de sa mère pour devenir également élève aux Beaux Arts de Lyon, avant d'être formée par des Maîtres Asiatiques.

Au fil des ans, les tableaux se succèdent avec, peu à peu, un goût plus prononcé pour les portraits (ci-dessous).

Mais un jour, au cours d'une promenade au Dossen (29) sur l'île de Sieck, petit bout de terre perdu entre ciel et mer, l'artiste contemple cette vieille ruine battue par les vents du Ponant, dernier vestige d'un village bombardé pendant la guerre. Soudain, l'inspiration est là, il faut immédiatement la coucher sur papier : Sigrid raccroche les pinceaux pendant trois ans, pour s'adonner entièrement à l'écriture de son premier roman : « Le secret de C.D.K » racontera la chute d'un homme dans l'échelle sociale et les différents regards de la Société sur les personnes sans abri...

« Une Ruine en Terre Sauvage » sera son dernier tableau à l'huile... avant plusieurs années.

Après l'édition du livre, Sigrid reprends la peinture mais se tourne, désormais, vers l'aquarelle dont les premiers pas seront, là encore, guidés par sa mère, Mona. Quelques temps plus tard, lors d'un salon du livre où elle présente ses ouvrages, elle rencontre un autre professeur de peinture, aquarelliste cette fois-ci, et l'histoire se répète, comme pour ses premiers pas vers l'huile...

Hasard ou destinée ? Ses chemins semblent, quoi qu'il en soit, la ramener constamment vers la peinture...